Dans le cadre du programme logement du nouveau chef de l’Etat visant à faire de la France «un pays de propriétaires», la première mesure annoncée relative à la déduction fiscale des intérêts d’emprunts suscite la controverse.
Au sein même du gouvernement, le ministre du Budget Eric Woerth, s’est fait « recadrer » par Nicolas Sarkozy sur la date d’application et les emprunts concernés.
Pour l’opposition, l’annonce présidentielle est qualifiée de «démagogie la plus totale, qui coûte très cher aux Français… alors que la France est déjà très endettée ».
Qu’«il est plus important de loger les Français que de servir les propriétaires».
Côté consommateurs, l’enthousiasme n’est pas débordant. La Confédération Nationale du Logement (CNL) pointe du doigt une «mesure coûteuse, qui ne répond pas aux problèmes des plus modestes». «C’est scandaleux que la première mesure du gouvernement ne soit ni pour le droit au logement opposable, ni pour le logement social, ni pour l’augmentation des aides personnelles au logement ou pour tout autre élément qui puisse répondre concrètement à la crise du logement».
Laisser un commentaire