Depuis un mois, 13 centrales nucléaires françaises ont été survolées par des aéronefs sans pilote à une ou plusieurs reprises. L’identité des responsables de ces opérations et leurs motivations restent inconnues.
Des incidents qui suscitent l’embarras des autorités et l’évocation dans les médias de nombreuses hypothèses, inquiétantes ou farfelues.
La menace directe est faible. Le 30 octobre, le ministère de l’intérieur a assuré que ces survols ne représentaient « aucun danger pour la sécurité des installations survolées ». « La capacité d’emport des drones est insuffisante pour remettre en cause la sécurité des installations nucléaires », confirme le secrétariat général à la défense et à la sécurité nationales (SGDSN), dépendant du premier ministre et chargé de la sécurité des centrales. Le gouvernement se veut donc rassurant.
Les drones, même transportant des explosifs, ne peuvent en effet pas infliger de graves dégâts à une centrale nucléaire vu leur petite taille, leur faible poids et le fait qu’ils ne peuvent pas porter de grosse charge.
Le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, assure que des dispositions existent pour neutraliser ces drones mais se refuse à en donner les détails.
Abattre des drones n’est pas facile, que ce soit au fusil à pompe, au Missile Air-air, au Mirage 2000 ou au laser (très onéreux) ! et dans ce cas : plus aucune chance de retrouver son propriétaire…
Autre parade : le brouillage des signaux électromagnétiques, afin de bloquer le signal entre le pilote et son engin. Le problème est que cette technique ne fonctionne pas dans le cas de drones programmables et auto-pilotés et qu’elle risque également de brouiller les signaux d’autres équipements électroniques dans le voisinage.
Je ne veux pas être spécialement rassurant, mais pour le moment, aucun drone n’est rentré dans un réacteur !
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