L’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, mandatées par l’UE, négocient depuis décembre avec l’Iran pour obtenir les garanties que la République islamique, suspecte après des années de dissimulations, ne fabriquera pas l’arme nucléaire. Elles lui offrent en contrepartie une coopération nucléaire, commerciale et politique et entendent lui faire dans les prochains jours des propositions détaillées de collaboration.
En contrepartie, elles veulent que l’Iran renonce définitivement à toutes les activités d’enrichissement, y compris la conversion, garantie la plus probante selon elles que le programme nucléaire iranien reste purement civil.
Les Iraniens refusent d’entendre parler d’un tel renoncement. Dimanche, ils ont même fixé unilatéralement un ultimatum au même jour 17H00 locales. L’ultimatum a expiré sans autre réponse publique des Européens que le refus de se laisser impressionner. Il est vrai qu’il n’y a vraiment pas de quoi avoir peur, le 6 août de l’été 1945, Hiroshima et Nagasaki disparaissaient de la surface du monde. Mauvais anniversaire !
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