dessin : Faut-il réformer la justice pour les mineurs ?

«Sauvageons» selon Jean-Pierre Chevènement, «racaille» selon Nicolas Sarkozy, «salopards» selon Laurent Fabius, «imbéciles criminels» selon Arlette Laguiller… au-delà de la guéguerre sémantique, les mots choisis, à gauche comme à droite, expriment le même malaise, dénoncent la même réalité, traduisent la même exaspération : cela ne peut plus durer !
180 000 mineurs sont, chaque année, mis en cause, une moitié d’entre eux sont âgés de 13 à 15 ans lorsqu’ils sont traduits en justice. Et certains d’entre eux font plusieurs fois le voyage !