dessin : H1N1 - la consommation n'est pas menacée

L‘expression “grippe porcine” fait la une des journaux du monde. Mais l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE ) s’est permis une mise au point : “Le virus (de type A/H1N1) n’a pas, à ce jour, été isolé sur des animaux.

Il n’est donc pas justifié d’appeler cette maladie grippe porcine.” La maladie serait en fait un “cocktail qui a été créé par des réassortiments de différents virus d’origine porcine, aviaire et humaine”.

Le débat autour de la terminologie fait des émules. La Commission européenne a aussi condamné l’expression “grippe porcine” qui pourrait avoir des conséquences économiques désastreuses pour l’industrie du porc.

Bruxelles propose de parler de “nouvelle grippe”

On a donné une mauvaise connotation concernant la consommation de porc (en parlant de grippe porcine). Or la consommation du porc est tout à fait sûre, à condition que cette viande soit cuite.
Si plusieurs pays notamment asiatiques ont décidé d’arrêter les importations de porc en provenance du Mexique et de certains États américains, touchés par le virus, les premières analyses montrent que les élevages de porcs ne sont pas responsables de l’épidémie.